En résumé : Le GEO tire parti de la recherche vocale et vous aide à optimiser les contenus pour les moteurs génératifs et les assistants intelligents. Contrairement au SEO, le GEO mise sur la clarté textuelle, la fiabilité des informations et la formulation en langage naturel pour permettre aux IA de comprendre, citer et reformuler les données pertinentes.
L’écosystème digital est en pleine révolution. Les internautes délaissent progressivement les moteurs de recherche classiques au profit des moteurs d’IA générative. Or, ces modèles génératifs servent aussi les assistants intelligents qui peuplent nos smartphones. Mais aussi nos enceintes connectées, comme Google Assistant, Siri, Cortana ou Alexa.
Des outils capables de traiter le langage naturel utilisé lors des recherches vocales, d’interagir avec l’utilisateur. Pour gagner en visibilité sur ces plateformes, le référencement naturel (SEO) traditionnel ne suffit pas. Il faut recourir à une variante innovante, le Generative Engine Optimization (GEO). Quel est l’impact du GEO sur la recherche vocale et comment optimiser vos contenus pour les assistants intelligents ?
Du SEO au GEO : un changement de paradigme dans un écosystème dominé par l’IA
Les différences entre SEO et GEO sont majeures, même si ces deux approches visent le même objectif. Accroître la visibilité en ligne. Alors que le SEO englobe tous les leviers d’optimisation (site web, pages, contenus, aspects techniques…). Le GEO se focalise sur des signaux plus spécifiques :
- Blocs de texte courts et autonomes (définition, étapes clés, exemples…).
- Données chiffrées et clairement présentées.
- Signaux d’autorité : viabilité des informations, pérennité des contenus, cohérence à travers plusieurs sources, fiabilité des sources, mise en avant de l’expertise.
En substance, le GEO est donc ce qui permet à vos contenus d’être cités dans les réponses générées par les intelligences artificielles. Il devient plus important d’être mis en valeur dans la réponse que d’être présent dans les premières positions de la SERP.
Dans ce but, les contenus ne doivent plus être optimisés pour des algorithmes de classement. Mais pour répondre aux exigences des modèles de langage. Ce qui nécessite de tenir compte d’un fait essentiel : les internautes formulent leurs requêtes en langage naturel (en posant une question complète) et le font à l’oral plutôt qu’à l’écrit.
GEO et recherche vocale : l’intégration du langage naturel dans les leviers d’optimisation
C’est surtout vrai dans un cadre particulier, celui de l’utilisation des assistants intelligents. Présents dans nos smartphones, nos ordinateurs et nos enceintes connectées, ces outils exploitent les moteurs génératifs dans l’optique de fournir des réponses naturelles et contextualisées.
Le parcours utilisateur est aussi très différent de ce qui se passe avec les moteurs de recherche classiques :
- L’utilisateur ouvre son application ou s’adresse à son enceinte vocale.
- Il formule une question à l’oral.
- L’outil génère une réponse à l’écrit ou à l’oral plutôt que d’afficher une liste de liens cliquables. C’est la logique du « résultat unique »: l’assistant lit une seule réponse.
Autrement dit, le GEO se doit d’intégrer les grands principes de la recherche vocale, en faisant en sorte que les contenus soient compris par les modèles vocaux utilisés par les assistants intelligents.
Les spécificités de la recherche vocale et leur intégration au GEO
Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Quel est le rôle joué par le GEO dans la recherche vocale et dans l’optimisation des contenus ? Le GEO suppose…
- D’employer un langage clair et concis, aisé à appréhender par les modèles d’IA.
- De produire des contenus structurés en blocs sémantiques, en privilégiant le format questions-réponses et les résumés, et en incluant des métadonnées contextuelles.
- D’utiliser le balisage Schema.org de façon à traduire les contenus dans un langage que les machines comprennent (Article, FAQPage, BreadcrumbList, etc.).
- D’intégrer des requêtes longues et formulées en langage naturel. À titre d’exemple, on ne demande pas à Alexa ou à Google Assistant « restaurant italien proche », mais plutôt « Quel est le meilleur restaurant italien près de chez moi ? ».
- De produire des contenus faciles à synthétiser vocalement par les assistants intelligents, sans termes trop techniques ni jargonneux.
- D’adopter un ton conversationnel et d’anticiper les formulations orales des internautes.
L’objectif est simple. Les modèles de langage génératifs doivent identifier et comprendre les informations vocales, puis les reformuler de façon pertinente.
Des contenus rédigés (et optimisés) pour les humains avant tout
Le GEO ouvre la porte à un nouveau paradigme de la recherche vocale. On cherche à produire des réponses personnalisées et des recommandations instantanées. Mais aussi à instaurer un dialogue proactif entre l’outil et l’utilisateur.
Mais attention : ces liens entre GEO et recherche vocale, renforcés par l’essor des modèles de langage, ne doivent pas vous faire oublier que vous rédigez des contenus avant tout pour les humains.
Autrement dit, la qualité du contenu est plus importante que jamais. Optimiser vos contenus pour les assistants intelligents implique…
- De privilégier un langage naturel, avec des textes qui répondent directement aux questions que se posent les utilisateurs.
- Il faut aussi citer vos sources de manière à renforcer la crédibilité des informations apportées.
- De créer des clusters thématiques de façon à traiter un sujet en profondeur, toujours dans l’idée d’apporter un maximum d’informations aux internautes. Cela vous permet aussi de positionner votre site comme une ressource de référence pour les moteurs IA.
Pour ce faire, il est pertinent d’externaliser la production de contenu à une agence de rédaction web. Mais pas n’importe laquelle : une agence qui maîtrise parfaitement les tenants et aboutissants du GEO et de la recherche vocale ! En somme, à l’ère de la recherche vocale, le GEO devient une stratégie incontournable pour optimiser vos contenus et faire en sorte qu’ils soient cités par les assistants intelligents.
Le but n’est plus seulement de remonter dans les résultats de Google, mais d’être compris par les modèles de langage, puis cité par les outils conversationnels employés par les internautes. De quoi créer une expérience utilisateur entièrement conversationnelle, pensée pour répondre aux attentes des consommateurs.
