Le SEO (Search Engine Optimization) et le GEO (Generative Engine Optimization) sont deux stratégies différentes. Le premier vise à augmenter votre visibilité dans les SERP (les pages de résultats des moteurs de recherche). Tandis que le second optimise la présence de votre marque dans les IA génératives (ChatGPT, Perplexity, Gemini, Grok, Copilot) et leurs réponses. Voici les différences clés, et comment articuler votre stratégie SEO vs GEO !
Le SEO : le socle pour être visible dans les SERP
Le SEO (Search Engine Optimization) englobe à la fois l’optimisation technique de votre site web (performance, indexation, maillage). Le travail sémantique (intention de recherche, profondeur éditoriale) et le renforcement de l’autorité du nom de domaine (liens entrants, mentions sur des sites respectés). L’objectif de cette stratégie est d’obtenir un meilleur classement, et davantage de trafic organique qualifié depuis Google & co.
Les leviers disponibles pour y parvenir sont désormais bien connus !
- Montrer des preuves de confiance : inclusion de cas clients, de bios d’auteur, d’études, d’avis clients, d’une page « À propos », et de mentions légales,
- Aider les moteurs à mieux comprendre vos pages avec des données structurées qui rendent l’affichage de votre site plus attrayant sur les moteurs de recherche
- Soigner l’architecture du site : une arborescence simple, des pages piliers, des URL courtes, des fils d’Ariane, etc.
- Publication de contenus utiles et à jour qui répondent à l’intention de recherche, avec des exemples et chiffres sourcés.
- Relier les pages par un maillage interne clair aux ancres descriptives pour guider l’utilisateur et transmettre la popularité vers les pages clés.
Le GEO : optimiser sa présence dans les moteurs génératifs
De son côté, le GEO (Generative Engine Optimization) est une stratégie plus récente, apparue depuis l’émergence de ChatGPT et de ses concurrents. Elle vise à améliorer la visibilité de votre entreprise dans les réponses produites par les outils d’intelligence artificielle (AI Overviews, Copilot, chatbots de recherche). Ici, l’enjeu n’est plus d’apparaître « en lien bleu », mais d’être cité, repris ou recommandé dans une réponse générée.
Concrètement, cela signifie qu’il faut faire de vos contenus des « sources de vérité « faciles à citer en structurant votre savoir pour qu’il soit facilement extrait et synthétisé par les divers modèles d’IA : contenus clairs, faits sourçables, définitions nettes, etc. Les méthodes à employer manquent encore de clarté et de transparence, mais on peut citer les suivantes :
- Structurez les informations clés en « passages autoportants », en blocs de de texte assez courts (80 à 120 mots) qui se comprennent tout seul, sans devoir lire le reste de la page (définition, méthode, chiffres), avec des titres non ambigus, des dates précises, des unités et des sources explicites.
- Créez des blocs canoniques (glossaire, procédures, check-lists, tableaux) et publiez des ressources aisément lisibles pour les machines (données, annexes, procédures par étape) sous des URLs stables dans le temps.
- Unifiez la terminologie de marque et les noms propres utilisés sur votre site pour éviter les incompréhensions, et multipliez les signaux positifs sur d’autres sites web (tribunes, pages partenaires, documentation publique) qui renforcent la confiance.
SEO vs GEO : 5 différences clés à connaître
Outre la divergence de « lieu » concernant l’amélioration de votre visibilité, il y a d’autres différences.
- Ce que l’on optimise. En SEO, on optimise surtout le site, les pages web et leurs contenus. En GEO, on travaille des blocs de textes ou chiffres courts et autonomes : définitions, étapes, chiffres datés, exemples… faciles à reprendre tels quels.
- Les signaux de confiance. Le SEO s’appuie surtout sur les liens entrants, la cohérence sémantique du site et le comportement des internautes. Le GEO est se concentre sur la « citabilité » : informations vérifiables, pérennes (URL, date, auteur) et cohérentes à travers plusieurs sources.
- La manière de produire le contenu. Le SEO privilégie des articles bien fournis, des guides complets et des pages de référence. Par ailleurs, le GEO demande des blocs de référence plus réduits et quand c’est pertinent, des données téléchargeables.
- La mesure des résultats. En SEO, on suit les positions, le trafic, les conversions. En GEO, on mesure votre taux d’apparition dans les réponses d’IA. Votre part de visibilité sur vos sujets clés, la qualité de l’attribution (nom de marque cité).
- L’organisation côté équipe. Le SEO est généralement piloté par l’équipe marketing. Le GEO va aussi mobiliser des experts du métier (informations exactes fournies par des personnes identifiables). L’équipe chargée des relations presse (pour travailler votre présence dans des médias reconnus) et de la « data pure ». Pour aligner le fond (ce que vous dites), les preuves (sources internes et externes) et votre réputation.