Bidendum, alias le bonhomme Michelin, devenu un véritable symbole, l’emblème de la marque de pneumatique est né en 1898. C’est dire si la mascotte d’entreprise est un outil marketing bien rodé qui a fait ses preuves. Aussi ancienne soit cette technique, elle reste toujours aussi appréciée pour créer un lien entre la marque et le consommateur. Au-delà de cette simple connivence, concevoir une mascotte vise, in fine, à développer le chiffre d’affaires de son entreprise.
Voyons ensemble en détail quelles sont les bonnes raisons de créer une mascotte, mais d’abord, nous vous proposons de revenir sur quelques mascottes qui ont marqué et marquent encore les esprits…
Mascottes d’entreprise : une définition par l’exemple
Tout le monde connaît les mascottes de Disneyland, mais certaines mascottes d’entreprise sont tout aussi connues. Nous avons déjà cité Bibendum dont la notoriété en France atteint 96 %. Il figure d’ailleurs sur la deuxième marche du podium entre deux mascottes véritablement intégrées au nom de la marque. La première est Mr Propre avec un taux de reconnaissance de 98 % suivi de La Vache qui rit connue de 95 % des Français. Si elles sont si connues, c’est parce que la marque est depuis plusieurs dizaines d’années associée à sa mascotte grâce notamment à la publicité télévisuelle qui était jusqu’à présent le meilleur moyen d’identifier une marque.
D’autres entreprises ont également conçu leur image à travers leur mascotte. Dans le monde des comparateurs en ligne, on pense à Lesfurets.com avec Hervé le furet ou encore à Lelynx.fr avec son lynx et son irrésistible slogan « Malynx le lynx ». Il faut dire que le capital sympathie des animaux est très souvent utilisé par les marques. Les marmottes de Milka, les lapins de Duracell sont en effet devenus des personnages très célèbres qui continuent à amuser petits et grands.
Si vous n’êtes toujours pas convaincu, pensez à l’ONG environnementale WWF. Immédiatement, vous visualisez ce petit panda à la fois logo/mascotte du Fonds et symbole de la protection des espèces en voie de disparition.
1. Une mascotte pour accroître la connivence entreprise/consommateur
C’est un fait. Les consommateurs s’attachent plus facilement à une mascotte qu’à une entreprise et à sa marque. Et ce qui est vrai pour les adultes l’est encore plus pour les enfants. Sur les plus jeunes, la publicité a encore plus d’impact. Lorsqu’un message publicitaire est véhiculé par un animal humanisé souriant et amusant, il a plus de chance d’être étendu. Une certaine connivence se développe donc entre le consommateur et la marque à travers la mascotte.
Cette relation peut même aboutir à un véritable lien de confiance. C’est le cas lorsque la mascotte est présente dans la vie du consommateur depuis plusieurs années. Finalement, il s’agit pour l’entreprise de raconter une histoire. La mascotte dit beaucoup de ce que cherche à faire l’entreprise pour convaincre son cœur de cible. Faire appel à une agence de communication éditoriale vous permettra d’intégrer ce storytelling dans votre stratégie de content marketing.
Vous avez peut-être déjà rencontré des mascottes sur les réseaux. C’est un moyen de communication de plus en plus utilisé pour faire entrer la mascotte et la faire gagner en popularité auprès de ses prospects. Si vous souhaitez suivre le mouvement, consultez le guide pour raconter des histoires et engager son audience grâce aux stories Instagram.
2. Une mascotte pour adopter une image positive
Concevoir une mascotte, c’est aussi donner une image positive de sa marque. Chaque entreprise pourra la façonner à sa façon afin de véhiculer les valeurs qu’elle souhaite mettre en avant. Et celles-ci peuvent d’ailleurs évoluer avec le temps.
Prenons l’exemple de Nesquik. Les plus anciens se souviennent sans doute de feu Groquik, bonhomme rondouillard rappelant Casimir de l’Ile aux enfants. En 1990, il cède sa place à Quicky, le lapin survitaminé. La marque a ainsi évacué l’idée selon laquelle son produit pourrait faire grossir.
D’autres marques ont également fait une croix sur leurs mascottes pourtant bien identifiées à l’image de l’ami Y’a bon, l’ancienne mascotte de Banania jugée trop stéréotypée. Un exemple qui montre que la mascotte doit être soigneusement conçue. Vous pouvez faire appel à une agence de content marketing afin d’éviter les écueils et de maîtriser la réputation de son entreprise sur les réseaux sociaux.
La mascotte a aussi vocation à vulgariser des sujets complexes. Elle peut en effet simplifier certaines pratiques rébarbatives. C’est pourquoi des collectivités territoriales sollicitent également des agences de communication pour créer une mascotte explicitant les consignes de tri des déchets par exemple. La mascotte peut aussi rendre un sujet lourd (maladie, maltraitance…) plus facile à aborder pour les enfants.
3. Une mascotte pour assurer une meilleure mémorisation de la marque
Une mascotte constitue aussi un bon moyen d’identifier visuellement son entreprise, son association ou sa collectivité. Et si celle-ci est fortement relayée sur les réseaux sociaux et par des messages publicitaires dans divers médias, le consommateur va rapidement assimiler la mascotte à la marque et aux produits qu’elle propose. Il peut même s’attacher à un personnage.
Les enfants y sont d’autant plus sensibles. Rappelons que votre stratégie de content marketing doit passer par la définition des personas. Et s’il s’avère que les enfants représentent votre cœur de cible, concevoir une mascotte paraît tout à fait opportun. Une mascotte à laquelle les enfants peuvent s’identifier ou s’attacher permettra de fidéliser les plus jeunes. Car c’est cet ancrage durable dans la vie des consommateurs que l’on cherche à gagner à travers la création d’un personnage fictif.
4. Une mascotte pour se démarquer de la concurrence
Dans notre économie ultra-concurrentielle, il est devenu indispensable de savoir se démarquer de ses adversaires. En créant une identité visuelle forte et reconnaissable par vos prospects, vous prenez une longueur d’avance ou évitez de vous retrouver en fin de peloton. Si Maxoo, la mascotte du Tour de France, n’a quant à elle, pas de concurrent, on remarque que la plupart des grands évènements sportifs font appel à ce type d’outil marketing. Objectif ici : rajeunir le public des amateurs de la Grande Boucle.
La personnalité de la mascotte doit être particulièrement étudiée lorsqu’on cherche à s’écarter de la voie toute tracée par un secteur. L’humour est un biais très efficace pour montrer que sa marque est décalée, fun et cool. C’est ainsi que certaines publicités sont entrées dans la culture populaire.
On pense aux mascottes d’Oasis et d’Orangina ou, dans un autre domaine, aux mascottes du 118 218. Pour aller jusqu’au bout de la démarche et rendre votre marque toujours plus identifiable, l’agence éditoriale peut inclure votre mascotte en tant que chatbot sur votre site web, voire même en grandeur nature pour des salons et autres évènements.
5. Une mascotte pour vendre plus
Toutes ces raisons poursuivent finalement un seul et même objectif : augmenter son chiffre d’affaires. La conception d’une mascotte ne doit pas être négligée, car elle est réellement capable de générer une hausse du taux d’engagement de ses clients, et ce sur le long terme. Parfois, les enfants conservent les mêmes habitudes de consommation que leurs parents. C’est notamment le cas en matière de petit-déjeuner. C’est un repas répétitif de jour en jour, d’année en année et de génération en génération.
Les marques de céréales de chocolat en poudre ou de céréales l’ont bien compris et proposent pour presque tous leurs produits une mascotte facilement reconnaissable (le singe des Coco Pops, le tigre des Frosties, l’abeille des Cheerios, la grenouille des Smacks de Kellogg’s…).
Rendre sa marque plus identifiable et mieux mémorisable, c’est donc tout simplement la promouvoir de façon durable. Et les mascottes sont parfois tellement appréciées, que ce qui n’était au départ qu’un outil marketing peut générer des ventes supplémentaires à la faveur de produits dérivés à partir de ces personnages inventés.