Le Google des débuts a bien changé. Finie la liste, souvent rébarbative, de liens sur lesquels il fallait cliquer à la recherche d’une information. Très attentif aux besoins exprimés par les internautes, le moteur, depuis l’implémentation du Knowledge graph, s’emploie à enrichir au maximum ses résultats pour permettre de trouver une réponse d’un simple coup d’œil.
En matière de SEO, le Knowledge graph a changé la donne : s’il s’agit toujours de se positionner sur la première page d’une SERP (qui obtiennent plus de 75 % des clics des utilisateurs), le graal à atteindre se situe désormais au-dessus de la ligne flottaison. Et mieux, dans le Knowledge graph.
En tant qu’usager de Google, vous ne pouvez pas le rater. En effet, depuis plusieurs années, le Knowledge Graph prend de plus en plus de place sur les SERPs de Google. Intégré depuis 2012 aux Etats-Unis, cet outil compile de nombreuses données, qu’il s’agisse d’illustrations, de définitions, d’éléments biobibliographiques, de renvois vers des recherches associées, en un seul endroit en haut à droite de l’écran. Ce mode d’affichage permet, sans avoir à naviguer longtemps, de donner aux internautes un maximum d’informations en lien avec la requête posée, leur proposant un accès rapide aux informations recherchées.
Sur le plan technique, le Knowledge Graph repose sur la recherche sémantique. Pour faire simple, Google, en s’appuyant sur des éléments de contexte fournis par l’internaute, s’attache à mieux comprendre le sens des requêtes pour identifier, par exemple, si celle-ci porte sur une ville, un écrivain, un monument, un pays, une période historique… Cette technologie lui permet ensuite d’agréger différentes informations provenant de nombreuses sources que le moteur considère particulièrement fiables (le World Factbook de la CIA, Wikipédia et Wikidata notamment).
Prenons un exemple : lorsque vous tapez « Paris » dans le moteur, la fiche du Knowledge Graph compilera et affichera les informations suivantes :
A priori, la nouvelle suprématie du Knowledge graph peut apparaître comme une mauvaise nouvelle, Google laissant de moins en moins de place à la partie des SERPs qui générera du trafic sur votre site. Pour retourner la situation, il s’agira de jouer le jeu du moteur.
Pour ce faire, il s’agit en premier lieu d’analyser la manière dont Google se comporte lorsqu’il produit une page de résultats. En testant plusieurs requêtes sur Google, on comprend assez vite quels types de requête sont impactées par le Knowledge Graph. On en distingue 4 principales :
Pour espérer apparaître dans le Knowledge graph, la bonne stratégie passe prioritairement par l’identification du type de requêtes sur lesquelles vous devez vous positionner. Ici, peu de choix, le meilleur moyen sera d’essayer d’obtenir une fiche au nom de votre entreprise ou d’un de vos produits. Comment ? En travaillant sur votre autorité. En somme, il s’agira de :
Pour être sûr d’être présent dans le Knowledge graph, un autre élément est à considérer : vos contenus. Plus ils seront pertinents, clairs, en phase avec les requêtes des internautes, mieux ils (et votre site) seront considérés par Google. En relation avec votre activité, il s’agira de produire des contenus originaux, bien écrits, et ne pas hésiter à les enrichir avec des images ou des graphiques qui pourront être aspirés dans le Knowledge graph.
Pour être pris en compte, vos contenus doivent, par ailleurs, être particulièrement bien structurés. Pour les adapter aux exigences du moteur, quelques conseils :
Pour finir, un dernier conseil. Vous l’aurez compris : écrire des contenus qui seront bien référencés nécessite du temps, de l’engagement et une bonne dose d’expertise. Se faire accompagner par une agence de référencement web est toujours une bonne idée.
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