Structure SEO : les prérequis techniques pour booster votre référencement naturel

Le SEO est un univers aux multiples facettes. Pour réussir à positionner des pages web dans la SERP (la page des résultats d’un moteur de recherche), il est nécessaire d’actionner une large panoplie de leviers. Associés à trois pôles d’optimisation fondamentaux : le contenu, la popularité des pages, et la technique. Or cette dernière est souvent la grande oubliée des stratégies de référencement naturel, alors même qu’elle constitue un pilier incontournable de toute optimisation. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les prérequis techniques indispensables pour concevoir une structure SEO pertinente. Et ainsi booster les performances de votre référencement naturel.

Pourquoi la structure SEO d’un site web est-elle importante ?

Le SEO technique fait partie intégrante du référencement naturel, et plus particulièrement de ce que l’on nomme le « SEO on-site« , expression qui regroupe l’ensemble des leviers internes au site. C’est l’un des piliers de toute stratégie de référencement naturel. Au sens où il est crucial de bien structurer son site web avant même de penser aux contenus à publier ou de chercher à obtenir des backlinks.

Pourquoi la structure SEO d’un site web est-elle importante ?
© loginueve_ilustra – Licence Pixabay

De la même façon qu’une maison doit être bâtie sur des fondations solides, un site internet doit donc s’appuyer sur une structure SEO optimale. Condition sine qua non pour obtenir de meilleures positions dans la SERP, attirer plus de trafic, et générer des conversions.

Une structure SEO pertinente a deux effets positifs :

  • Elle simplifie la tâche des robots crawlers. Ces programmes chargés de « lire » et d’indexer les pages web pour que celles-ci puissent être proposées, par l’algorithme du moteur de recherche, aux utilisateurs qui formulent des requêtes spécifiques.
  • Elle facilite la navigation des internautes et maximise leur parcours digital. En effet, un site web bien construit sur le plan du SEO est aussi un site dont on comprend mieux l’activité et les offres, et sur lequel on accède aisément aux informations recherchées. En résumé, la structure SEO influe (dans le bon sens) sur l’expérience utilisateur et réduit le taux de rebond, ce qui contribue à envoyer des signaux positifs à l’algorithme du moteur de recherche.

Or pour structurer correctement son site web, il faut travailler quatre grands axes :

  • la structure globale du site (son arborescence) ;
  • les balises html ;
  • la hiérarchisation des pages ;
  • le maillage interne ;
  • l’optimisation des URL.

La conception de la structure globale du site web

L’architecture d’un site internet constitue un point déterminant du référencement naturel et de l’expérience utilisateur. Il faut comprendre une chose : un site ne doit pas se contenter d’être une suite de pages alignées sans aucune logique… Mais être conçu comme une collection soigneusement organisée de contenus, faite pour simplifier l’indexation et la recherche d’informations. En ce sens, l’élaboration d’une structure SEO de qualité peut s’appuyer sur quatre leviers majeurs.

Définir l’arborescence pertinente

L’arborescence du site doit être pensée pour que les internautes trouvent ce qu’ils cherchent en y passant le moins de temps possible. On estime que n’importe quelle page doit être accessible, depuis l’accueil, en un maximum de trois clics. Ce qui veut dire qu’il faut prévoir, tout au plus, trois niveaux d’arborescence. Différentes structures peuvent être considérées en fonction du type de site et de l’activité de l’entreprise (une e-boutique n’ayant pas les mêmes besoins qu’un site vitrine), mais l’arborescence typique, celle qu’on retrouve le plus souvent, est celle-ci :

Ici, le contenu est groupé autour de pages clés, elles-mêmes reliées à l’accueil selon un principe hiérarchique. Cette structure SEO offre une grande souplesse quant au développement futur du site web.

Créer des pages « hub »

Une bonne structure SEO est aussi une structure qui s’attache à valoriser des pages spécifiques afin de les mettre en avant dans la SERP. Car toutes les pages ne peuvent pas bénéficier du même traitement de faveur. La technique des pages « hub » offre une solution efficace ! Il s’agit de pages sur lesquelles convergent les liens venant de plusieurs autres contenus internes, tous liés à la même thématique. Cela permet de transmettre automatiquement du « jus SEO » aux pages souhaitées, et de modeler celles-ci précisément pour qu’elles performent dans la SERP sur des mots-clés génériques et concurrentiels.

Regrouper les contenus par thématiques

La technique des « topic clusters«  désigne un mode d’organisation des contenus autour de certaines thématiques. De manière à former un ensemble cohérent de pages connectées entre elles par un réseau de liens. Cette structure fortement hiérarchisée, composée de pages « mères », « filles » et « petites-filles » (dans l’ordre d’importance), confère un poids SEO important au site web dans son ensemble. Et permet de contextualiser l’utilisation des mots-clés, tout en démontrant l’expertise de l’entreprise sur la thématique traitée.

Informer les robots

Les robots crawlers parcourent le web à la recherche de pages nouvelles ou de modifications subies par les pages déjà connues, mais ils ne le font pas en permanence et n’y consacrent qu’un temps limité. On parle, dans le jargon SEO, de « fréquence de crawl » (l’intervalle de temps qui sépare deux crawls sur un même site) et de « budget crawl » (la durée d’exploration accordée à un site web). Le but du jeu est donc de guider les robots de manière à leur désigner explicitement les pages à indexer, récentes ou modifiées. Cela, grâce à deux outils :

  • le sitemap (sorte du plan du site internet) ;
  • le fichier robots.txt (qui contient tous les « messages » que vous souhaitez transmettre aux robots).

L’optimisation des balises page par page

Les balises HTML sont au cœur du référencement naturel, et occupent une place déterminante dans l’élaboration d’une bonne structure SEO. Elles aident à hiérarchiser le contenu et à présenter ce dernier de façon à simplifier sa lecture et son indexation. Là encore, ce levier s’adresse donc à la fois aux robots crawlers et aux internautes. Voici un tour d’horizon des balises incontournables pour optimiser vos pages web.

  • Les balises Hn désignent la titraille : des portions de texte visuellement mises en avant par une police d’écriture spécifique, généralement de plus grande taille que le reste du contenu. Ce sont les premières informations que consultent les robots en arrivant sur une page, et c’est très souvent ce que regardent en priorité les internautes qui souhaitent explorer un contenu sans le lire dans le détail. On distingue la balise H1, qui est le titre principal de la page, et les balises H2 et suivantes, qui correspondent aux différents niveaux de sous-titres.
L’optimisation des balises page par page
© hREF
  • Les balises title et meta description. Toutes deux sont visibles dans la SERP, sous l’URL de la page. Le title est sans doute la balise la plus importante pour les robots. Mais elle reste invisible sur la page elle-même. La balise description n’a pas de poids SEO, mais elle renseigne les internautes quant au contenu de la page. Elle constitue donc une incitation au clic.
Les balises title et meta description.
© Google
  • L’attribut « alt » des images est un texte caché que seuls les robots perçoivent. Dans la mesure où ceux-ci ne « voient » pas les images, ils peuvent seulement « lire » le descriptif inclus dans cette balise pour comprendre le sujet du visuel. Et, ce faisant, l’afficher dans les résultats de la SERP (par exemple, via l’onglet « Images » de Google).

Attention à bien insérer le mot-clé principal ! Et, le cas échéant, les mots-clés secondaires, dans les différentes balises HTML de la page. C’est ce qui permet de créer une structure SEO organisée autour de la requête à travailler. Dans le reste du contenu, l’utilisation du terme principal reste importante. Mais il faut surtout travailler le champ sémantique qui correspond au sujet traité.

Attention à bien insérer le mot-clé principal.
© Templune – Licence Pixabay

Le maillage interne

En référencement naturel, le fait de lier les pages entre elles au sein d’un même site web porte un nom : le maillage interne. Cette approche bien particulière de la structure SEO d’un site vise deux objectifs :

  • D’une part, améliorer la compréhension qu’ont les robots crawlers de l’architecture de votre site internet. Comme indiqué plus haut, les robots consacrent un temps limité à chaque site. Pour d’une page à l’autre, ils emploient les liens comme autant de passerelles, de manière à accéder aux pages les plus profondes qui, autrement, resteraient invisibles (et ne seraient pas indexées). En outre, ces liens font circuler le « jus SEO » d’une page à l’autre, ce qui permet de transmettre de l’autorité d’une page bien positionnée vers une autre qui l’est moins ou pas du tout.
  • D’autre part, le maillage sert à fluidifier la navigation des internautes, qui utilisent les liens pour rejoindre différents points du site web et découvrir de nouveaux contenus. En ce sens, une bonne structure SEO consiste à offrir au moins une porte de sortie sur chaque page. De façon à encourager les utilisateurs à poursuivre leur exploration. Cela améliore le taux de rebond, puisque les internautes ne quittent pas le site tout de suite après la page d’arrivée. En plus de favoriser les conversions ! Plus un utilisateur passe de temps sur le site, plus il est susceptible de réaliser une action).

Le maillage interne fonctionne essentiellement pour les pages principales du site et pour les articles de blog. Mais attention aux fiches produits, qui sont des pages de conversion. Puisque le but est de garder l’internaute sur la page et de l’encourager à l’achat, il faut éviter de placer des liens trop visibles. Ou, le cas échéant, privilégier des liens pertinents pour l’utilisateur (vers des produits connexes, des promotions, etc.).

Le maillage interne
© Templune – Licence Pixabay

La construction des URL

L’URL (Uniform Resource Locator) est l’adresse de la page sur la Toile. Elle est divisée en plusieurs parties distinctes :

  • protocole (www) ;
  • nom de domaine (monsite)
  • extension (fr).

Ce qui donne, par exemple, www.monsite.fr. On trouve aussi, parfois : un sous-domaine, un répertoire ou un nom de fichier.

Cette URL est partie intégrante de la structure SEO. Si vous employez un CMS, celui-ci la crée tout seul au moment d’enregistrer une nouvelle page. Mais pour des questions d’optimisation, il est préférable de prendre la main dessus.

Pour optimiser une URL, il suffit d’appliquer quelques règles simples :

  • Faire court, car les internautes cliquent en priorité sur les URL les plus brèves et les plus faciles à comprendre. Et parce que les robots doivent pouvoir les interpréter aisément.
  • Supprimer les mots inutiles (articles, conjonctions, etc.), et éviter les accents, les majuscules, les signes de ponctuation et les caractères spéciaux.
  • Insérer le mot-clé principal.
  • Éviter les extensions inhabituelles, peu rassurantes pour les utilisateurs – privilégier .fr, .com ou .net.
  • Proposer un site sécurisé, de manière à afficher le protocole HTTPS dans l’URL (un levier de réassurance pour les internautes, notamment en ce qui concerne les sites e-commerce).

Tels sont les prérequis indispensables pour optimiser la structure SEO de votre site web, simplifier le travail des robots crawlers, et garantir aux internautes une expérience de navigation de qualité. Des gestes simples qui favoriseront les performances de votre stratégie de référencement naturel !

Des questions ?

E-book gratuit

E-book gratuit

Rédiger du contenu SEO : les pièges à éviter

Découvrez les pièges auxquels vous pourrez être confrontés lors de votre production de contenus SEO et comment les éviter. 

Intéressés par nos services éditoriaux ?

Recevez la newsletter hREF