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Non, les pages zombies n’en ont pas après le cerveau des internautes ! Le terme désigne un certain type de page que l’on considère comme inutile, et qui peut avoir des conséquences négatives sur le référencement naturel du site. Eh oui, en SEO, toutes les pages ne sont pas bonnes à prendre. Et dans certains cas de figure, le « plus » peut même devenir l’ennemi du « bien ». Alors, que sont ces pages zombies et comment les traiter pour qu’elles cessent de plomber vos efforts d’optimisation ?
On qualifie de « page zombie » un contenu de médiocre qualité. Peu fréquenté par les internautes (qui ne trouvent aucun intérêt à le consulter), et qui dispose d’un poids SEO minime, voire inexistant. Ce type de page s’affiche loin, très loin dans la SERP des moteurs de recherche. Ou ne s’affiche pas du tout, faute d’avoir été indexé. Et, par conséquent, génère peu de trafic, donc pas de conversion non plus.
Ces pages sont dites « zombies » parce qu’elles sont bien présentes sur le site, mais « mortes », en quelque sorte. Mal optimisées, techniquement arriérées, offrant des contenus dénués d’intérêt ainsi qu’une expérience utilisateur de médiocre qualité… Elles n’apportent rien au site web qui les héberge.
L’existence des pages zombies s’explique par une certaine tendance à produire des contenus de façon massive. Le plus souvent dans le but de ranker au plus haut dans les résultats des moteurs de recherche. Or cette vieille règle SEO, qui veut qu’un grand nombre de contenus médiocres soit préférable à un petit nombre de contenus de qualité, n’a plus cours. Et les pages zombies, elles, ne présentent pas le moindre intérêt. Ni pour les moteurs, ni pour les internautes.
En soi, ce n’est pas bien grave. Même les meilleurs livres ont leurs passages superflus qu’il suffit d’ignorer, n’est-ce pas ? Sauf qu’en référencement naturel, ce n’est pas aussi simple. Car ces pages zombies cumulent les problèmes, elles :
Les internautes les ignorent faute d’y trouver du contenu pertinent. Et plus grave encore, les moteurs de recherche ne les apprécient guère.
C’est d’ailleurs leur principal souci. Trop de pages zombies risquent, en effet, d’inciter Google à regarder de travers votre site web. Et plus loin, à brimer ses positions dans la SERP. Il faut comprendre qu’indépendamment de la valeur de chaque page, les moteurs évaluent un site dans sa globalité, en le considérant comme un tout indivisible. Ce faisant, les performances négatives de certaines pages sont susceptibles de se répercuter sur l’ensemble du site.
Autre problème : les pages zombies consomment les ressources disponibles, sans apporter de valeur. Il faut garder à l’esprit que les ressources des moteurs de recherche ne sont pas infinies. Y compris en ce qui concerne Google. Lorsque les Googlebots partent à l’assaut du web pour faire leur crawl, un certain « budget » leur est attribué qui correspond au nombre maximal de pages à visiter pour chaque site. Ce budget crawl doit être soigneusement géré par les webmasters, en tâchant d’orienter les robots vers les pages stratégiques du site. Vous commencez à comprendre le problème… Les pages zombies risquent de capter l’attention des robots crawlers. Aux dépens des pages les plus pertinentes. Ce qui représente un beau gâchis du budget crawl.
Par conséquent, traiter les pages zombies, en SEO, permet d’obtenir trois avantages :
Vous savez désormais ce qu’est une page zombie. Mais, dans les faits, de quelles pages peut-il s’agir ? Nous vous proposons de parcourir les cas les plus courants.
Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :
Beaucoup de pages zombies, en SEO, désignent des pages qui ne respectent pas les règles d’optimisation :
Ce sont là des problèmes très différents, mais pour une même conséquence : les robots crawlers ignorent ces pages ou refusent sciemment de les indexer. Elles restent donc invisibles et ne génèrent pas de trafic.
Ces pages sont isolées du reste du site web. Elles sont inaccessibles depuis le menu (principal ou secondaire) et ne sont liées à aucune autre page. Cet isolement leur interdit toute visite par les robots crawlers, ainsi que toute indexation. D’où l’importance de bien travailler son maillage interne afin que toutes les pages du site soient connectées d’une manière ou d’une autre.
Attention ! Les pages annexes, obligatoires en fonction de l’activité (comme les mentions légales, les conditions générales de vente, l’avertissement concernant le traitement des données personnelles, etc. – retrouvez-les dans cet article), bien qu’elles ne génèrent pas de trafic et n’aient pas de valeur en propre, ne sont pas considérées comme des pages zombies. Car leur présence est indispensable en SEO !
Certains outils embarquent des fonctionnalités spécifiques permettant d’identifier les pages zombies sur un site web (c’est le cas de RM Tech). Toutefois, de simples plateformes analytics ou de suivi des positions SEO sont suffisantes pour repérer ces pages inutiles. Par exemple…
À partir de ces indices, vous pouvez dresser une première liste de pages suspectes, puis les contrôler une par une, notamment en vérifiant leur contenu, leur degré d’optimisation, leur vitesse d’affichage, etc. Sinon, un bon vieil audit SEO réalisé par une agence compétente reste une excellente solution pour dénicher ces intrus et démarrer un traitement de choc.
Justement, comment les traiter ? La réponse dépend de la nature du problème. Voici une liste des actions à réaliser pour vous débarrasser de ces pages zombies et booster votre SEO.
En conclusion, les pages zombies ne font pas du bien à votre SEO et méritent d’être traitées efficacement. Ce travail peut certes s’avérer fastidieux, mais le jeu en vaut la chandelle : un gros ménage parmi les pages inutiles est susceptible d’améliorer significativement les performances globales de votre site web, d’optimiser le positionnement de vos pages dans la SERP, et de vous attirer un plus grand volume de trafic qualifié. N’est-ce pas l’objectif d’une stratégie SEO pertinente ?
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